Une histoire accélérée de l’Europe.
Après que les faucons se soient métamorphosés en vrais cons à Kaboul, alors que nos américanolâtres, Georges-Louis en tête, sont toujours à Silicon Valley à cirer de leurs dernières brosses à reliure les pompes de Bill Gates, si on laissait ces fantômes du passé se débrouiller avec l’US Army pour un nouveau combat, celui avec la Chine que Biden promet ?
Même les clients de l’Institut Jean Gol à chercher la Belgique sur la tête-mappemonde rasée de près de Nadia Geerts, doivent revenir sur terre pour se souvenir qu’ils sont européens !
L’idée du déclin de l’Europe, apparue aux alentours de 1900, ne date pas d’hier. Ce n’est pas l’Amérique des chouchous du MR qui en est la cause. Ce serait plutôt le bourgeoisisme européens qui serait devenu violent après la saignée de 14-18, avec la disparition de quelques millions de jeunes gens qui leur auraient fichu la pétoche encore en vie. Le thème de réflexion devient majeur à la fin de la Première Guerre mondiale, quand l’Uhlan ne prête plus son concours à la paix des riches par la saignée des pauvres.
Le drame n’apparaît plus aux yeux des exploités dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour trouver une sorte de paix religieuse due à l’économie prospère jusqu’à la fin des Trente Glorieuses.
C’est vers 1975 que tout revient en force. Jusque là le poids de l’immigration, surtout musulmane ne s’était pas encore fait sentir. Cependant, insidieusement, au lieu de se disperser dans les villes, elle s’installait dans des banlieues où elle formait des communautés peu visibles encore.
Réapparu au moment des chocs pétroliers, la montée des pays émergents et la crise de 2007, voilà que l’Europe bâtie pour faire un triomphe d’une nouvelle Amérique, se révèle être un village Potemkine ! Avec les horreurs de la burqa enfin étalée au grand jour, alors que sous la pression des islamo-compatibles, l’Europe commençait une neuvaine de l’excuse présentée à qui en voulait de son ancien colonialisme, à son ardente évangélisation des missionnaires libéraux vendant leur camelote aux populations abasourdies par le crucifix et la chicote. Sous la pression de la rédemption d’une gauche à la Jack Lang nous subissons depuis, les crimes de nos ancêtres, tandis que les ancêtres de nos victimes, tout aussi sanguinaires, passent aux abonnés absents.
Enfin, stade final, l’Amérique nous trahit, tandis que les Musulmans installés de gré ou de force en Europe réclament le statut d’une culture différente, s’insurgent contre le manque de mosquées, sur le temps qu’on ne compte plus les églises sans prêtre et sans ouaille, vouées à la spéculation immobilière en transferts hôteliers ou industriels.
La guerre froide a gelé nos cerveaux. C’est le moment choisi par les États-Unis de relever l’économie de l’Europe, mais à la manière du gérant-propriétaire. Basé sur le dollar, le nouveau système monétaire international crée une soumission supplémentaire, même de l’euro, puisque toutes les transactions internationales se font en dollar, y compris dans la zone euro !
Intégrée à l’OTAN, l’Europe occidentale est infantilisée par le bouclier militaire et nucléaire américain. Les libéraux se refusent de s’inquiéter de la dépendance croissante d’une économie fondée sur des énergies importées ; ils acceptent sans broncher le déficit chronique de la balance des paiements des États-Unis qui vivent au-dessus de leurs moyens grâce à la planche à billets et aux Européens dociles. La dépendance énergétique est de plus en plus marquée. L’Europe n’a pas de politique énergétique. Avec la guerre du Kippour, c’est la fin de l’énergie à bon marché.
Une part importante de l’épargne occidentale est transférée vers les pays producteurs de pétrole. Ceux-ci, presque tous musulmans, injectent nos sous dans des organisations terroristes. En une génération nous avons perdu les bases de notre puissance militaire et politique. À force de demander pardon à tout le monde d’exister, nous attirons les regards et nous sommes blâmés pour la manière dont nous traitons les émigrés musulmans.
Une grande partie de la gauche semble résolue à attendre le moment d’une révolte émigrée pour retrouver des militants, puisque les anciens se sont fait la malle chez Marine Le Pen en France et chez Bouchez-De Wever en Belgique.
Arrive le désastre de Kaboul qui enlève les illusions à tout le monde sauf au MR.
Nous sommes à une situation intermédiaire : la civilisation européenne ne signifie plus grand-chose, la culture multiple est une foutaise, la globalisation malgré le Covid ne désarme pas. L’Europe perd le contrôle de ses importations, la désindustrialisation des pays occidentaux où le chômage s’étend. Friches industrielles et désindustrialisation, migrations accrues, métropolisation, les idiots qui nous gouvernent ont tout faux.