M des L – Le Mouvement des Louis.
Qui se souvient du groupe "Johnny and the Moondogs" ? Personne !
Il a fallu que ces jeunes gens deviennent "The Beatles " pour qu’on apprenne à les connaître.
Nos scarabées bruxellois sont dans la même situation. Qui connaît le MR, personne !
Le rocker Georges-Louis s’en est ému. Dès la périphérie bruxelloise, on ignore qu’il est le président du MR ! Aussitôt qu’il décline son nom, on lui demande si ses entrecôtes sont du jour !
C’est quand même du grand parti de la haute bourgeoisie dont il s’agit ! Ce n’est pas rien. Même si, pour faire nombre, on fait croire à de modestes commerçants qui survivent dans l’épicerie, que c’est aussi le leur !
D’où l’idée de GL Bouchez de relooker le Mouvement Réformateur dans un autre costume. (La Libre Belgique)
Le président MR avait pensé à LGB (Les Garçons Bouchez). Le deuxième poids lourds du parti, Daniel Ducarme, lui fit remarquer que le nom avait été pris en 1986 par un groupe de rock alternatif français.
Il fallut que Christine Defraigne rappelât à ces inestimables confrères fort échauffés l’un contre l’autre, que le parti est essentiellement libéral, avant d’être patriote, unitariste, bancaire, et non bancal, comme le groupe LGB, dissout en 1997. Elle suggèra d’associer le « L » de liberté au projet.
Après avoir longuement téléphoné à Charles Michel, Sophie Wilmès proposa « Le Mouvement des Libertés ». Le ML, ça sonne bien et il y a quand même le « L » pour satisfaire à l’ego des deux Louis.
Le « M » resterait en priorité et le « R » serait remplacé par le « L ».
Pour Pascal Delwit, un sondage d’opinion non truqué est favorable à l’abandon du « R ». Il existerait encore 287 « Incoyables » en Belgique, dans l’abomination du « R » depuis le Directoire. Vu le nombre de membres actifs, les 287 inscrits d’office doubleraient les effectifs !
C’est en 2002 que Louis Michel alors préoccupé par la montée du Reynderisme avait décidé que la fédération PRL-FDF-MCC prît le nom de Mouvement réformateur (MR) en raison également des difficultés de lecture qu’éprouvaient ses fils à l’école secondaire. Il avait ainsi pris de vitesse Didier Reynders qui pensait plutôt à RMP (Rayons les Michel du parti).
Marie-Christine E.F. Marghem, la douairière radicale, eut peur qu’on ne s’habituât d’appeler son parti le « Emmelle ». Ce qui lui fit craindre que de méchantes gens ne l’accusassent de s’emmêler les pinceaux.
C’est Georges-Louis qui s’est chargé de trancher le litige, à la demande générale moins une voix (la sienne, comme toujours, par fairplay). Pour une question aussi fondamentale que l’avenir de la Nation et même davantage, un référendum lui paraît nécessaire.
La question sera posée sous la forme suivante « Êtes-vous pour que Georges-Louis Bouchez décide seul du nouvel acronyme, actuellement MR (Mouvement Réformateur) ? »
Le référendum aura lieu sur le compte Facebook de GLB. Les résultats seront communiqués lors d’une soirée dansante animée par Nadia Geerts et ses Girls. Le petit Castel sera chargé de la communication au parlement européen. Interrogé par « La Libre Belgique », il a déjà opté pour « M des L ». Le Mouvement des Louis regroupe, selon lui, les deux noms sacrés : Louis Michel et Georges-Louis Bouchez.
Agriculteur, fils d’agriculteur, GLB propose un sigle qui est un retour aux racines libérales. “Parler des libertés permettrait de mettre en avant toutes les facettes de nos valeurs : libertés économiques, religieuses, de mœurs, de se déplacer, même de manducation”, assure cet homme à facettes, qui digère moins bien ces temps-ci !