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Scripturaire : « On est baisé, mon Fils ! »

Au niveau de couardise dans lequel cette société est tombée, il n’est pas bon d’entreprendre la défense du seul droit qui reste – la liberté d’opinion – sans des précautions de langage extrêmes, afin d’éviter les pièges de certains mots qui touchent à la doxa des gens influents. Aussitôt, ils en réfèrent aux tribunaux, pour de simples associations malencontreuses.
On en est là. La novlangue est d’autant la seule possible, que l’inculture est enseignée volontairement sur ordre des inspecteurs d’académie et selon les orientations du ministère de l’enseignement. Cela fait des pauvres bougres sur les estrades, des élèves amorphes sur les bancs et des parents soupes au lait, le tout voué à l’exécution sans murmure des circulaires.
On passe sur les chausse-trapes qui parsèment le parcours de qui aborde les questions relatives à l’État juif et sa diaspora, les points les plus sensibles relevant des périodes de guerres. Je suis fort à l’aise d’en écrire, attendu que certains faits sont incontestables. Nier la shoah relève d’un dérangement du cerveau. Au point qu’on se demande pourquoi les ligues, les associations et les particuliers qui tiennent aux intérêts de l’État hébreu et à la mémoire de ses martyrs, mettent tant d’acharnement juridique à briser des simples d’esprit ?
La crise est ailleurs. Elle lâche les baskets des réservistes de Tsahal et se focalise sur l’Islam. Le pouvoir, dans sa frousse bleue, établit peu à peu, sur le même pied de droit, catholiques et musulmans.
On peut dresser un parallèle entre les religions monothéistes sur la question de la cruauté des mœurs de leurs officiants ; mais le décalage entre les furieux est de huit cents ans. C’est en 1209 à la prise de Béziers qu’Arnaud Amaury, légat pontifical et abbé de Cîteaux aurait déclaré à propos du massacre des Albigeois « Caedute eos, novit enim Dominus qui sunt eios » (Massacrez-les, car le Seigneur connaît les siens).
En 2021, c’est au nom de l’islam que des ingristes fomentent des assassinats et que prêtres, enseignants, jeunes imprécateurs meurent parfois assassinés, comme les Albigeois. Choix des autorités, il n’est pas une seule protestation qui omette de rappeler l’interdiction de l’amalgame des croyants, aux meurtriers des mosquées salafistes.

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C’est là qu’on s’aperçoit que les partis qui font les gouvernements aujourd’hui ne sont plus ceux des élites laïques, mais les serviteurs empressés d’un islam proche de constituer une minorité religieuse légale contestant la laïcité. C’est ce que n’ont jamais réussi les cathos depuis 1831. ART. 15. De la Constitution : Nul ne peut être contraint de concourir d’une manière quelconque aux actes et aux cérémonies d’un culte ni d’en observer le jour de repos.
Renan avait observé en 1905 que « les musulmans sont les premières victimes de l’islam. Combien de fois n’ai-je par observé au cours de mes voyages en Orient, que le fanatisme est le fait d’une minorité d’hommes dangereux qui, par la terreur, maintiennent les autres dans la pratique d’une religion. ».
Près de cent vingt ans plus tard, la situation a fortement évolué et ce sont des croyants qui loin d’être victimes, forment un peu partout des bases, certes encore pacifiques, mais dans lesquelles le fanatique trouve abri, réconfort et moyen d’entreprendre la guerre sainte.
Tandis que nos ministres avec leurs engagements stupides pour la laïcité, donnent raison le plus souvent aux pratiquants musulmans, offrant aux adversaires de la laïcité l’occasion de prétendre faire modifier les relations entre l’état et la religion musulmane.
C’est un scandale d’entraver l’opinion contradictoire sous peine de poursuites en justice.
Cela rappelle les pires moments de la censure sous… Napoléon III, époque funeste pour la liberté de la presse et de l’opinion. Encore que la presse n’est plus ce qu’elle était. Quant à l’opinion pour qu’elle fût pertinente, nous eussions dû compter sur les réfractaires de la novlangue et non ses utilisateurs résignés, de la maternelle à l’université.

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