Où va notre pognon ? Réponse ci-dessous.
Outre l’obligation de voter des lois, le sénateur coopté Georges-Louis Bouchez bénéficie d’une protection et de tous les avantages inhérents à la fonction tout en ne l’exerçant pas, puisqu’en réalité ces indemnités de sénateur servent à rémunérer le travail qu’il exerce à la présidence du MR.
Ce détournement de fonds public est d’usage courant paraît-il, depuis qu’il est alloué aux partis politiques des places de compères désignés ou autoproclamés au sénat !
Tout le monde sait que le Sénat gère lui-même son fonds de pension et que les sénateurs pensionnés perçoivent à leur retraite des sommes qui empêcheraient tous les mal aimés de ce royaume de dormir tranquilles, s’ils en savaient les taux.
Doit-on considérer que Georges-Louis Bouchez, sénateur n’exerçant pas ses devoirs et obligations de sénateur, percevrait également une pension à faire loucher un émir ?
Je suis toujours sans comprendre pourquoi personne ne remet en question des avantages de cette nature qui ne correspondent plus du tout à l’époque actuelle ; mais qui relève des anciennes mœurs politiques au temps de la bourgeoisie souveraine ?
Des aboiements continuels de la droite, dont Georges-Louis Bouchez tient la partie de ténor-vedette, contre les indemnités excessives des chômeurs, les chausse-trapes faisant des CPAS des cavernes où des brigands supputent le malheur en le saupoudrant à leur guise, mais toujours chichement, ne pourrait-on y adjoindre une réforme des indemnités et avantages des personnels représentatifs des partis ? Ne serait-ce pas l’occasion de récupérer quelques centaines de millions chaque année ? Au point que les fraudes au chômage, les abus d’aide par des faux SDF et les escroqueries à la sécurité sociale, ne sont rien comparativement à la générosité de l’État pour ces messieurs de la démocratie à la belge dont le monde entier se marre ?
Justement parlons-en de la sécurité sociale pour nos élites verbeuses parlementaires, pas que Georges-Louis habile au patinage artistique dans un domaine où l’entregent fait l’homme.
Cela fait bientôt un an que l'ancienne députée de l'Open VLD Sihame El Kaouakibi n'a plus mis les pieds au sein du Parlement flamand. Celle-ci est en congé maladie officiel depuis octobre de l'année dernière et ne doit donc pas assister aux séances pour avoir droit à son salaire complet, soit environ
5.000 euros par mois, rapportent ce jeudi de nombreux médias du nord du pays.
Cela se passe en Flandre, c’est donc bien un mal national. Ici, c’est une députée régionale de l’Open VLD, le parti frère de Georges-Louis. La dame aurait fait une sorte de fric-frac dans des asbl pour des sommes rondelettes. Plutôt que d’entrer dans des explications, elle a pris ses quartiers en se faisant porter pâle et avec les certificats de complaisance ad ’hoc.
Vous en connaissez beaucoup des malades qui touchent leur salaire plein pendant un an ? Ce n’est pas nouveau, mais personne ne s’en était aperçu !
Vous me direz, que se passerait-il si Georges-Louis introduisait un certificat pour maladie au Sénat, alors qu’il n’y met de toute manière jamais les pieds ? Vous me direz, s’il faisait cela, c’est que le Sénat aurait probablement pour adoucir son mal, quelques douceurs supplémentaires et vous n’auriez pas tort vu le confortable matelas financier excédentaire de cette vénérable institution.
Pour en revenir au cas de Sihane El Kaouakibi, l’Open VLD l’a finalement exclue, son cas devenait trop voyant. Elle a décidé de siéger (enfin c’est une façon de parler) comme indépendante.
Son congé de maladie a expiré le 31 août, mais a récemment été prolongé jusqu'à la fin du mois de novembre, selon le bureau de la présidente du Parlement, Liesbeth Homans. De quoi élever de nombreuses critiques dans les partis politiques flamands, mais également au sein de la population.
Ce qui se passe en Flandre à propos des abus de ces abonnés du pouvoir, devrait se passer en Wallonie. Il y a tant de privilèges exorbitants, hors saison, ressemblant plus à des abus qu’à un excès de bienveillance en francophonie, que quelqu’un devrait faire le bilan du système profitant à ceux qui musardent et parfois s’intéressent au destin de ce pays, avec l’arrière-pensée de se constituer une petite pelote.
Finalement pour l’ancienne Open VLD, le parlement flamand a demandé le contrôle d’un médecin ! Depuis le temps qu’on est « visité » par les médecins du travail, véritables bull-dogs chargés de contredire le médecin de famille, que le haut-lieu aura pour ses pairs d’autres formules plus accommodantes, dame entre gens du beau monde…