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Coup de sang !

Ça saute aux yeux que l’économie et le système capitaliste tout entier sont des échecs. Les raisons tiennent dans leur incompatibilité avec l’environnement et la nature, dans la nécessité de la croissance sous peine de crises économico-financières, multipliant les incompatibilités.
Le bilan actuel est navrant : différence énorme de qualité de vie entre les classes privilégiées et les autres. De la pauvreté inhérente à la gestion de la pandémie du Covid-19, le système est responsable du désastre qui s’annonce.
Au lieu de ce constat, ce n’est qu’un braiement d’âne d’imbéciles diplômés de Harvard ou de Mons, en admiration indicible de l’échec !
Et on les comprend, puisque c’est aussi leur échec.
Et pas un, pas un seul capable intellectuellement de reconnaître l’impasse et de s’agréger à un groupe d’économistes dont Piketty et quelques autres font entendre un son discordant du concert des louanges. Des solutions existent, évidemment, mais elles ne sont pas libérales. C’est-à-dire qu’elles touchent à la seule classe qui profite à fond de la situation et qui n’entend pas en changer, celle des Prospère maîtres du macadam.
Leur nature est diverse.
Il y a d’abord les forts en thème qui ont réussi. L’hybris démesuré de Georges-Louis Bouchez font de l’homme une sorte de synthèse qui s’applique aux autres. Célébré dans les gazettes, plus on le flatte plus il dit des conneries, sûr de l’impunité. Sa récente affectation de blessé sur un brancard dans un hôpital où il est resté juste pour la photo, dit tout sur lui et ses laudateurs. C’est le parfait « destroy » des faméliques qui s’accrochent au système parce qu’ils n’ont pas d’autres solutions et que GLB sous des prétextes divers traque et veut détruire.
À l’opposé du spectre libéral, mais libéral tout craché comme l’autre, la poupée montoise toute racrapotée dans ses convictions bourgeoises et comme l’autre, sans vrais arguments pour au moins justifier ses responsabilités qui furent considérables à l’enterrement du socialisme, adoptant une forme abâtardie du libéralisme que les libéraux de souche font semblant d’abhorrer, avec la mauvaise foi d’un Albert II se défendant d’avoir créé d’un coup de rein, sa fille Delphine.
Alors que GLB sort de ses manchettes quelque faux argument, mais dont ses complices et les imbéciles s’imprègnent, le Croquemort montois d’idéaux n’a d’autre ressource que de siffler d’entre ses prothèses « communisss », quand on lui sert un argument imparable. Mais quoi, « communisss » n’est pas un raisonnement, c’est à peine voilé une insulte ! Comment ses trompe-l’œil conseillers qui passent leur temps à le conduire, tels des chiens d’aveugle entre les chausse-trappes de ses lamentables décisions, ne lui disent-ils pas qu’au lieu de « communisss », un imprécateur moderne eût employé « stalinien » ! Et c’est là que le fil-de-fériste des gares montre le vide de sa pensée, tant il suppose que « stalinien » est hors de la forme d’intelligence de ses séides.

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Ah ! que cette époque est moche gérée par ces bouffons prétentieux !
On se doute bien qu’ils ne vont pas s’arrêter à l’explication studieuse de l’univers concentrationnaire qu’ils nous préparent, dans nos confinements d’usine, à nos placards de 20 m² par personne. Les milliardaires sont en manque. Ils en veulent plus. Leurs négriers vont s’y employer, à coup d’inflation, de chômeurs et de petites retraites, couronnant des carrières de bas salaire.
« Communisss » bégaiera le régional président, stalinien lui-même mais de l’autre bord, comme le sont en général les présidents américains, leurs mentors et leurs exemples, tellement antistaliniens qu’ils le sont devenus dans le cercle qui relie dissemblance et ressemblance.
On rêve parfois d’une justice républicaine mettant à bas cette monarchie à la Léopold II. On voudrait d’un trait de plume extraire toute la vérole cumulée de bientôt deux siècles d’infamie. Qu’un nouvel ordre sortît sous l’autorité d’un nouveau Robespierre, porté par les vingt mille fusillés du Mur des Fédérés de 1871 et tous ces soldats de l’An II de Sambre et Meuse magnifiques va-nu-pieds qui fit vaciller l’Europe des antichambres et des perruques poudrées.
Hélas ! la foule s’écoule, les dos sont voûtés et les mines confites. Où est donc cette flamme qui fit jadis un si beau feu d’artifice ? On a toujours en tête ce refrain « Ah ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne… »

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