Vandenbroucke : "Nous activons la loi pandémie" !
La Chine reconfine contre le variant Delta. Sacré chinois ! leur histoire de chauve-souris vagabondes, l’habitude de manger des pangolins, leurs laboratoires ultra-sécurisés ouverts plein vent à midi pour le riz traditionnel, le secret défense qu’ils étendent à la couleur du caleçon de Xi-Jinping, auront peut-être raison de l’humanité !
Car une épidémie qui va passer le cap des trois années, c’est du jamais vu.
Le décloisonnement mondial voulu par le capitalisme triomphant à la Georges-Louis Bouchez, même si le bouffon n’est pour rien dans le fret aérien, n’arrange pas, le Covid-19 voyage à nos frais !
Le comité de concertation de ce mardi n’en était pas à philosopher sur la question, mais plutôt à remuscler les mesures barrières pour empêcher la Belgique de rouvrir les frigos commerciaux pour y entreposer nos viandes dans l’attente d’être crémées.
Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) s’en refait une, après l’affaire des hélicoptères Agusta qu’heureusement tout le monde a oublié. Il recommande fortement qu’on reparte masqué comme en 14. Aujourd’hui, le Covid-moutarde moderne est plus redoutable que celui des Prussiens. Il est invisible, inodore, mais pas du tout insipide tant il brûle les bronches. Il touche tous les travailleurs du pays, flamands, wallons ou bruxellois.
Il est hors de question d’arrêter tout le machin industriel et placer le pays en quarantaine
Vandenbroucke est entièrement d’accord avec GLB, une deuxième quarantaine, c’en serait fini de nos industries, notre démocratie, nos banques, nos écoles, le traitement des ministres, la dynastie. Le landerneau bourgeois est unanime, tout sauf ça…
Préférant la réouverture des caveaux à la fermeture des bureaux, nous échapperons peut-être la pauvreté générale.
Des esprits malades imaginent un monde moderne sans modernité.
« Devenus pauvres, les ordures ménagères auraient pourri su place dégageant une odeur nidoreuse. Les herbes hautes auraient empêché les aviateurs chinois de rejoindre nos pistes de Bierset où seuls les frères Happart vaqueraient dans les bureaux à la recherche d’agrafeuses, de trombones ou de cartons à revendre. Sans avions, démunis de tout, les amis de GLB se seraient détournés pour éviter la Belgique. Nous n’aurions plus eu ni virus, ni cholestérol, ni chemise propre, mais à quel prix ?
Qu’eussions-nous fait dans nos mansardes, sans GSM, ni Internet ? Nous eussions repris les anciennes coupures de journaux, à défaut du journal La Meuse, en faillite. Tentant de nous raccrocher au monde actuel, nous eussions été heureux d’apprendre que la jolie Véronique Ancia, juge d’instruction, avait épinglé sur son mur des cons en 1991, une série de loustics pas nets. Nous eussions tombé, pile, sur la fameuse déposition du 27 février du déjà ministre Frank Vandenbroucke.
« Interrogé hier en fin de matinée sur l'existence d'une caisse noire au SP qu'il dit avoir fait détruire en 1991, sur son silence jusqu'à sa déposition du 27 février devant le conseiller Fischer, et sur son éventuelle démission, le ministre des Affaires étrangères Frank Vanden-broucke répondait n'avoir pas l'intention de démissionner sauf s'il y a suspicion ou accusation vis-à-vis de moi. Sept heures plus tard, c'était chose faite. »
Quoi, le ministre de la santé actuel, c’est le ministre des affaires étrangères d’hier ! D’étonnement en étonnement nous eussions lu l’épilogue de ce micmac des friqués du PS, en dépliant le journal pour la suite : « Frank Vandenbroucke quitte la scène. Le ministre de l'Intérieur Johan Vande Lanotte devient vice-Premier et le portefeuille des Affaires étrangères passe à son adjoint, Éric Derycke, secrétaire d'État à la Coopération et au Développement. «
« L'enquête sur les pots-de-vin liés au contrat des hélicoptères Agusta n'en finit plus d'éclabousser le SP. Jusqu'aux arrestations de la mi-février, les têtes du parti - Willy Claes, Karel Van Miert, Frank Vandenbroucke, Louis Tobback - juraient n'avoir jamais entendu parler de rien. Quand l'ancien trésorier du SP, Étienne Mangé, arrêté le 16 février, révéla en avoir parlé aux responsables du parti dès janvier 1989, Vandenbroucke, Tobback et Claes se souvinrent alors d'une réunion au cours de laquelle ils avaient fait part à Mangé de leur refus. Puis Mangé, obéissant peut-être à la consigne de tout dire lancée par Louis Tobback, a révélé aux enquêteurs le « rôle essentiel » joué par Johan Delanghe, l'ancien chef de cabinet de Willy Claes aux Affaires économiques, arrêté à son tour à la fin de février.
« Un article de l'hebdomadaire «Knack», affirmant que l'ancien président du SP avait, en 1991, fait détruire une caisse noire, a remis Vandenbroucke dans le collimateur. Rien ne permet de dire qu'il s'agissait de millions d'Agusta, mais c'est bien cette enquête qui a révélé cette nouvelle affaire :
- Je l'ai déclaré le 27 février au conseiller Fischer et à la juge Ancia, a dit Vandenbroucke. J'ai expliqué qu'après avoir, en 1991, déposé la balance et les comptes du parti pour 1989 et 1990, j'ai constaté que de l'argent non enregistré se trouvait dans un coffre-fort. J'ai ordonné plus tard à Mangé de le brûler. »
Ciel, Franck Vandenbroucke fit brûler 4,8 millions !
Et on voudrait que cet homme soit sérieux !... Cré dieu, ces socialistes tout de même.