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J’accuse...

…Ah ! la COB 26, faut-il en rire ou en pleurer ?
Tout le monde sait, y compris les organisateurs, que le monde tel qu’il est ne peut plus être réparé et redevenir comme il était avant le saccage libéral. La vertu individuelle ne fait des petits miracles que chez ceux qui y croient. Vous ne pouvez pas demander à un plouc qui vit dans les fantasmagories des magazines et la consommation éperdue, de faire une croix sur la bagnole, idem des milliards de bébés que le seul plaisir gratuit de ce monde produit à la chaîne.
Leur dire que la vie d’avant ne se peut plus, comme elle ne se pouvait déjà plus pour la plupart de leurs prédécesseurs, c’est aller au-devant d’une incompréhension totale et une révolte certaine.
Si quelqu’un de la COP 26 est capable de faire comprendre qu’on devrait basculer dans l’abstinence pour sauver la planète, qu’il se déclare, avant qu’on en arrive au même résultat par une nature en furie.
On ne roulera plus à l’essence quand il n’y aura plus d’essence, point barre ! La voiture électrique c’est du bidon. L’électricité, il n’y en aura pas pour tout le monde. Les trois quarts des terres de cette planète ne sont pas « bornables ». La fée électricité passe son tour. On ne peut pas dire aux gens qu’ils devront se passer d’aller partout ou dépendre d’un train ou d’un chameau. La pampa à cheval, on n’a pas les fessiers !
Le kiki serré des pompes, on y sera obligé.
C’est alors que les chefs devront faire gaffe à leurs arrières.
Le Belge bonasse et je-m’en-foutiste, si on lui retire l’assiette pleine quand il n’a pas fini de bouffer peut se convertir assassin. Un alcolo à qui on confisque sa cannette voit rouge.
Les écolos ferment les centrales nucléaires, en rêve. Ils nous font croire qu’on a assez d’éoliennes. Au pouvoir, le lendemain, on a la panne de courant du siècle. On aime autant ne pas être à leur place aux élections suivantes.
Quand il n’y aura plus de boucherie et qu’à la table du premier ministre, on bâfre du filet pur, on ne peut pas dire que les bouchers chômeurs seront heureux.
Tout cela pour faire comprendre que les bourgeois seront bien embêtés. N’est-ce pas eux qui ont dépensé des milliards en publicité et en propagande de libéralisme à tout crin, qui vont devoir nous raconter que si nous voulons sauver le néolibéralisme dispensateur de bienfaits, nous devons commencer par prendre le bus pour aller chez tante Delphine à la campagne déguster un barbecue où ne grillent que des légumes, sur les charbons de bois cramés avec des vieux meubles !
S’ils ont travaillé le peuple au corps pendant cinquante ans, c’était avant tout pour préserver leurs coupons d’actions en lui montrant les « communiss » dévastés par l’ivrognerie et le stalinisme. Ce n’était assurément pas pour leur dire « tu descends de ta voiture et tu fais le reste à pied. Moi je con- serve la mienne un temps, parce que j’ai du pognon, des privilèges et que je t’emmerde ! ».

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Comment la COB 26 va nous vendre le système libéral bricolé classe économique, ce sera la révélation du jour. Quelles seront les attitudes de nos grands chefs ? Vandenbroucke s’essaie à l’autorité sur les masques, les pass et les contacts groupés. On voit d’ici un rassemblement des nouveaux gilets jaunes faméliques, interdits par les Autorités sous prétexte de pandémie !
En réalité, le monde capitaliste est un monde fini.
Il aura accompagné notre civilisation occidentale ces deux derniers siècles pour disparaître avec elle.
Ce système nous a mis dans une situation délicate. Son incroyable bagout à la Bouchez nous a fait croire que la science nous mettra à l’abri, que les centrales nucléaires auront le recyclage des matières radiées, par lessiveuses. Nous avons presque épuisé les nappes de pétrole sans avoir mis au point un moteur à eau – c’est-à-dire à hydrogène – alors qu’ont été rachetés et détruits des plans durant cent ans, certes pour certains farfelus, mais pour d’autres sources possibles de succès, de forces motrices inédites. Et surtout nos américanolâtres nous ont promené dans une apologie délirante de leur système copié sur l’américain, en se moquant des rares tentatives ouvrières d’une autre manière de concevoir l’économie.
Et ce sont ces criminels toujours en place qui veulent nous conduire vers ce qu’ils ont haï toute leur vie, une autre manière de consommer et de vivre !

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