Guerre et Paix version Vladimir.
Que d’occasions manquées entre l’Europe et la Russie ! Depuis les tout débuts de l’Europe, n’était-il pas convenu que tous les pays européens pouvaient se prévaloir d’être du continent pour chercher des liens d’amitié et former une sorte d’alliance entre eux ?
L’URSS victorieuse des Nazis n’était pas dans les mêmes dispositions. Ses dirigeants, comme dans un fort Chabrol, avaient claquemuré portes et fenêtres avec des pays satellites servant de matelas : Pologne, Roumanie, Hongrie, etc.
Oui, mais après la fin de l’URSS, la Russie moderne sous Boris Elstine aurait dû provoquer un rapprochement avec l’Europe. Pourquoi cela ne s’est pas fait ?
À y regarder de près, les États-Unis ont poursuivi leur hostilité avec la Russie, justement pour ne pas permettre ce rapprochement, de sorte qu’on n’a pas abandonné l’ancien moyen de défense collectif, l’OTAN et qu’on a sciemment ou non, préféré la dépendance à l’Amérique, plutôt qu’une coopération amicale avec la Russie.
Cette occasion perdue, la Russie est tombée dans les mains d’un aventurier qui, à défaut d’une entente entre l’Europe et son immense pays, a préféré rompre toute discussion et envahir l’Ukraine en dernier recours.
On le sait bien que l’Amérique était pour beaucoup dans les « pièges » disséminés, pêle-mêle dans les accords en discussion entre les parties. Les « américanolâtres » nombreux en Europe et particulièrement en Belgique n’ont jamais imaginé une alliance positive dans le sens d’un rapprochement.
Ceci étant, le maître du Kremlin est l’adversaire rêvé pour Jo Biden. Cette tête chaude de Russe farouche est tombée dans le panneau. Puisqu’une alliance déterminant les pays touchant la Russie ne pouvait se faire à cause de la versatilité américaine, Poutine a envahi son voisin dans une non-déclaration de guerre qui tourne déjà autours de plusieurs centaines de milliers de morts civils et militaires des deux armées en face à face.
La CIA se marre encore !
La différence entre notre cher Allié et nous, tient dans la proximité d’un conflit à l’intérieur de l’Europe même, alors qu’entre Jo et Vladimir, il y a l’Atlantique.
L’OTAN, en état de mort cérébrale selon Macron, redevenait la machine à protéger l’Europe, grâce à la bonne Amérique qui prenait et qui prend toujours à elle seule la responsabilité de l’équiper en matériel… à condition que les gogos, la Belgique en tête, agissent de la plus sotte des manières qui soit, pour amorcer une politique européenne de défense, en préférant les chasseurs F-35 de Lockheed Martin, à l’excellente chasse proposée par Dassault,.
Les mesures européennes prises de manière économique pour « pénaliser » Poutine risquent de nous faire autant de tort qu’aux Russes. On constate qu’échanger le pétrole et le gaz russes contre le gaz de schiste américain est une drôle de combine en faveur du dollar.
L’inflation qui nous pète au visage en est en partie le fruit.
Mais bon, Poutine est un dictateur, c’est entendu. C’est un futur repris de justice et un dirigeant coupable de crimes de guerre au même titre que ses troufions appelés à conduire la ferraille à chenilles dont certains engins sortent du musée Brejnev. Et c’est vrai qu’il a agi on ne peut mieux pour la CIA. C’est un dictateur con. Ça arrive, la preuve.
S’il avait été plus malin, qu’aurait-il donc dû faire ?
A part les indéracinables de l’Alliance atlantiques, les petits trous-du-cul en agglomérat autour du séraphin MR Bouchez soi-même, tous les Européens auraient été ravis d’ouvrir des pistes d’intérêts communs entre la Russie et l’Europe, même après le coup de la Crimée, terre russe s’il en est et cédée à l’Ukraine du temps de l’URSS, par un Kroutchev dégoulinant de vodka.
Tout était encore possible avec visite du grand pont reliant la mère patrie à la Crimée et défense à Kiev de trop la ramener sur le Donbass par une recherche d’un compromis genre République autonome sous tutelle ukrainienne.
Un Poutine philosophe en séance de charme Haut-les-cœurs aurait fait remballer la quincaille Lockeed.
Mais non, ce coup de menton d’allez-y-les gars, la patrie est en danger en mettant d’abord les Popoff de l’active en première ligne, c’est l’abominable erreur dont Poutine guerrier ne se remettra pas, quoiqu’il invente et quoiqu’il fasse. Il risque même, les Américains en rêve, de se prendre une casquette dans les plaines à blé de l’Ukraine, face à une armée locale au top guerrier, avec en face des adversaires incapables, de toute manière, d’occuper, même l’armée ukrainienne défaite, un territoire hostile aussi vaste.
Alors, cette guerre absurde, inutile à notre voisinage est de trop. Poutine en paiera de toute manière les conséquences. Il aurait pu choisir la voie de Talleyrand, certes comme le diplomate français il eût été sans doute décausé à Moscou et pris comme de la merde dans un bas de soie, au premier abord, puis sérieusement félicité d’avoir joué au plus fin avec tout le monde.