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Les citoyens complices ?

Nous avons été tous secoués par le martyr de cette pauvre enfant mutilée, violée, tuée par une Algérienne sans-papiers, personne qui n’aurait pas dû se trouver en France, attendu qu’elle avait l’ordre de quitter le pays.
Peu importe la situation psychiatrique de la présumée meurtrière, était-elle saine d’esprit ou non au moment des faits ? Ce sera aux médecins commis par la justice d’en trancher. Cela n’a rien à voir avec sa situation illégale et hors suivi de contrôle sur le sol français.
Elle a commis son forfait sur un territoire où elle n’aurait pas dû être. Il y a donc un défaut d’organisation de l’État français dans l’application des lois à l’égard des illégaux.
Selon le ministère de l’Intérieur, il y aurait entre 149.000 et 200.000 illégaux en France. Je pensais naïvement peut être qu’en Belgique bien moins peuplée, il y en aurait moins. Je me trompais. Selon des statistiques officielles, ils seraient en Belgique entre 85.000 et 160.000 en séjour illégal !
Il n’est pas question de faire un plaidoyer pro domo sur le sort de ces malheureux, la droite et la gauche s’entendent à merveille pour s’entredéchirer sur la question, ni d’applaudir ou de huer les organisations caritatives, des bénévolats aux hautes instances européennes, comme celle des Droits de l’homme ou en Belgique depuis 1996, l’accès aux soins de santé pour les personnes sans-papiers, ni au respect de la vie humaine que moralement et philosophiquement, un homme doit à son prochain d’où qu’il vienne et quel qu’il soit.
Il s’agit de savoir si le législateur a encore sa place dans la démocratie et s’il est encore possible d’établir des lois pour tous et mettre à la disposition des Autorités les moyens de les appliquer ?
Sinon, ce n’est pas la peine d’en discourir laissant le terrain à toutes sortes de vies personnelles, y compris celles venant des mœurs et coutume d’ailleurs. De la même manière, il est tout aussi détestable de souligner que ceux qui font des lois pour tous, sont les premiers à les subvertir ou les ignorer.
Les chiffres sont éloquents par eux-mêmes et quand une voix officielle évalue les illégaux à un maximum de 160.000 en Belgique, le bon sens nous dit qu’ils seraient bien 200.000.
Être clandestin, c’est avant tout être un marginal, sans travail officiel et vivant d’expédients et de charité. Voilà probablement la source principale de l’augmentation quasiment exponentielle de la délinquance de toute nature, du remplissage des prisons, de la peur de circuler la nuit et de toutes les précautions à prendre par prudence due à l’augmentation des crimes et des violences.

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Cette marginalité, de la taille de la population de la Ville de Liège et de ses faubourgs, n’est évidemment pas responsable de tous nos maux et de toutes les horreurs. Les fous, les maniaques, les malfaisants, les détraqués sexuels, les voyous existent dans toutes les sociétés et bien avant cette « transhumance » nord-africaine. Mais, en n’appliquant pas la loi d’expulsion par le manque de moyens et surtout par le manque de volonté à l’égard des trois grands pourvoyeurs de la marginalité avec l’Albanie que sont les pays du Maghreb, demain les marginaux seront trois cent mille et par notre lâcheté et nos renoncements seront capables, dans un avenir pas si lointain, de monter un État dans l’État, aidés ou non par l’Islamisme religieux qui va dans le même sens.
Est-ce faire de l’antisocial et être de droite en écrivant cela ?
C’est quand même un comble de penser que réclamer l’application des lois dans ce cas situe celui qui le réclame comme appartenant d’office au clan Zemmour, en adoration de Renaud Camus, par ailleurs écrivain médiocre, auteur de la théorie du Grand Remplacement !
Faut-il rappeler qu’être sans-papiers en Belgique, c’est n’avoir aucun titre de séjour légal délivré par les autorités compétentes, ce qui inclut les personnes entrées sans permis de séjour légal, celles dont le statut de séjour a été invalidé ou a expiré, les demandeurs d’asile déboutés et les enfants nés de parents sans-papiers ? Ce serait une première de réclamer l’application de la loi, et que celui qui ferait cette démarche tombât automatiquement dans l’escarcelle de la droite.
Dans un pays où un dépassement de 3km de la vitesse autorisée sur un tronçon routier contrôlé par un radar, pénalise d’une amende, que ne pas payer le restant dû de ses impôts à la fin de l’exercice est quasiment un crime d’État susceptible de vous valoir l’huissier et la saisie, vivre d’expédients sans aucune règle et sans pièce d’identité ni domicile fixe est toléré, voire même « encouragé » par certaines œuvres dispensatrices de conseils pour résister par toute forme légale à l’application du Code pénal.
Avant de jeter cette chronique au panier, on devrait quand même réfléchir à la non-application de certaines lois qui n’offrent que deux solutions, celle de les enfreindre sans encourir aucune contrainte ou de s’efforcer de les appliquer, sans obligation.
Sans volonté d’aboutir du pouvoir, elles ne servent à rien.
Cette réflexion, nous la devons à la dernière martyre du drame des sans-papiers.

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