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Macron materne Mbappé.

En revenant pour la deuxième fois en l’espace de quelques jours à Doha pour assister à la finale du foot, Emmanuel Macron s’est converti en coach-adjoint des Tricolores en haranguant les joueurs, par une intrusion à leur hôtel et jusque dans les vestiaires où il a, paraît-il, donné des consignes techniques, devant un Didier Deschamps abasourdi !
Cette nouvelle manière de coacher les Français à travers l’équipe de foot national fait réfléchir sur la maturité du chef de l’État.
Ce comportement enfantin cache à peine le désir tout aussi puéril « de faire plaisir aux gens » dans l’intention de bénéficier, par ce biais, d’un regain de popularité.
La presse est quasi unanime, cette aptitude à jouer le « supporter », au lieu de rester dans son rôle de président de la République, est détestable. Emmanuel Macron est sorti de sa fonction sans même s’être aperçu de ce que cela a de choquant. Avant lui, aucun président de la République n’est allé aussi loin.
Les bourdes d’enfantillage dans ses fonctions de président viennent de son adolescence bouleversée par l’intrusion d’une femme mûre dans sa vie, qui plus est, son mentor dans des cours de comédie, tenant ainsi le double rôle de psychologue et d’initiatrice sexuelle.
De ce point de vue, Emmanuel Macron est comme fasciné par son pouvoir de chef de l’État, lorsqu’il se sait en-dehors de l’œil critique de son mentor, en se comportant comme un chien fou d’écolier en vacances.
Les Français se posent la question à bon droit « cet homme est-il à la hauteur de sa mission représentative ? ». Après avoir subi les railleries du peuple français, il encourt les demi-sourires et les sarcasmes des chefs d’État du monde entier. Il risque à présent de n’être pas pris au sérieux dans des rencontres internationales où le sort de la France et de l’Europe sont en jeu.
L'attitude présidentielle n’a pas échappé aux caméras de la presse internationale après la défaite de l’équipe de France contre l’Argentine. Le président est descendu sur la pelouse pour prendre dans ses bras un Kylian Mbappé au comble de la déception, avant de suivre les Bleus dans les vestiaires, où il a pris la parole.

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Gloser en toute circonstance est sa façon à lui de se croire le père de la nation, comme on lui a appris dans les joutes d’improvisation qu’il faisait sous les couleurs de la troupe de Brigitte Trogneux. Être pris de court dans ces sortes de joutes est le pire des défauts qui disqualifie d’office. De là vient sans doute ce flux continu de paroles du chef de l’État, aussi bien à l’aise dans la rue que sur les tréteaux, dans une perpétuelle fuite en avant, pouvant dire une chose et son contraire dans la même phrase.
Il ne s’en rend pas compte, mais Emmanuel Macron ne convainc pas, même s’il développe de bons arguments, parce que l’on ne l’entend plus qu’à moitié !
Après cette logorrhée présidentielle, ces gestes refoulés de l’enfance, comme saisir son idole à bras le corps pour le consoler, il fallait encore en ajouter. À croire que dans les vestiaires de l’Élysée, sa coach a dû venger Didier Deschamps. Entre collègues exerçant le même métier, c’est confraternel.
Cet ajout a cette fois son pesant de conséquences politiciennes quand Emmanuel Macron a félicité ce mardi 20 décembre le Qatar pour la Coupe du monde de football et son « ami » le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi pour l’organisation de la COP27.
D’une certaine manière, il a clos le débat très ancien de l’attitude de ces deux pays dans le dossier des droits de l’homme. Dorénavant, il s’est placé à leur côté, parmi les opposants. Dans l’oubli le lendemain de ce qu’il a déclaré, il s’étonnera de l’attitude hostile des militants et du public à son égard à faire respecter les droits humains élémentaires.
Préparant la prochaine COP qui se tiendra aux Emirats arabes unis, on aura droit aux flots de louanges que le président français sait si bien manier dans le mielleux des mots, comme si quelques belles phrases pouvaient changer les choses par la magie du verbe !
Ce président déforce la France diplomatiquement sur la scène mondiale. Ce n’est pas d’hier, son histoire avec Poutine, ses réflexions maladroites à propos de l’Ukraine ne sont pas prêtes à tomber dans l’oubli. Brigitte a fait de son élève un immature au cœur de midinette !
Pour briguer l’honneur d’être président de la République, il est exigé d’avoir un certain âge. Le législateur n’a pas précisé si c’était l’âge physique ou mental. C’est dommage…

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