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L’UKRAINE et l’EUROPE.

N’en déplaise aux poutiniens, aux nostalgiques de l’URSS, mais comme le conflit en Ukraine prend une tournure de guerre totale avec le bombardement d’immeubles d’habitation et la destruction des centrales électriques, on peut dorénavant classer le Régime russe parmi les États terroristes, proches des méthodes nazies. Poutine se sent à l’aise dans son pré carré défendu par la bombe atomique, pour satisfaire à ses instincts en ravageant les villes des autres, sans souci pour les siennes.
Les bellicistes de Moscou espèrent que les Ukrainiens, mourant de froid, fassent pression sur le président Zelenski pour qu’il se rende à la merci des bourreaux de son peuple et négocier l’arrêt des hostilités.
D’abord quelles négociations ? Les Russes veulent bien discuter, mais ne donnent aucun signe de vouloir le faire. On dit qu’il leur faudrait quelques semaines pour aguerrir leurs nouvelles recrues et qu’une trêve serait la bienvenue.
Ces méthodes sont inacceptables et l’Europe directement concernée va devoir trouver des moyens accrus pour soutenir davantage la vaillante armée ukrainienne qui on le sait, dès à présent, est à la défense de l’Europe en première ligne.
Emmanuel Macron n’a pas la stature d’un Homme d’État. Il n’a pas senti la différence entre être envahi par son voisin qui tire au canon depuis la portion du territoire ukrainien qu’il occupe et des soldats patriotes qui défendent leur patrie.
Négocier est impératif a longtemps soutenu l’Élysée. Mais négocier quoi, quand des furieux envahissent les villes tirent sur tout ce qui bouge, se conduisent en voyous, violent les femmes et torturent des gens qui avaient la malchance d’être sur leur passage ?
Est-ce qu’on imagine Charles De Gaule dire en 1942 qu’il faut négocier la paix avec Hitler ?
Les hommes de Zélenski performent et au train où ça va, il se pourrait que les Russes se débandent et fuient au point que les terres conquises rapetissent. Les nouvelles recrues n’ont pas le moral. Certaines ne savent pas ce qu’elles font, exposées en première ligne.

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Quitte à étendre le conflit et risquer une troisième guerre mondiale, pourquoi l’armée ukrainienne, magnifique d’efficacité, devrait-elle s’arrêter pile à la frontière russe dans une guerre que Kiev n’a pas voulue ? Poutine serait celui qui joue au chat perché, après un mauvais coup franchirait une ligne que les autres ne peuvent pas franchir, selon un règlement à son profit exclusif.
On n’a pas à faire la fine bouche sur l’aide massive des Etats-Unis à l’Ukraine. On sait toute l’ambigüité qu’il faut apporter à cette aide. Le courage et la vaillance ne suffisent pas. Armées par les États-Unis de façon à rivaliser avec l’armement russe, les troupes ukrainiennes font mieux que défendre le sol natal. Elles sont performantes et pourraient tailler des croupières aux mercenaires de Wagner et aux troupes des République fantoches du Kremlin. Les appelés que Poutine à rassembler non sans mal, risquent de rentrer chez eux dans des sacs plastics et entraîner la fureur des mères.
Qu’est-ce aussi que cette Russie où il est interdit de parler de guerre sous peine d’être condamné à des années de prison ? Les informations à l’intérieur du pays ressemblent à la propagande d’un régime stalinien. Des rassemblements interdits ont eu lieu dans des grandes villes russes, malgré les sanctions et la lourdeur des peines encourues.
Le système va-t-il pouvoir tenir longtemps ?
C’est le rêve occidental que le régime ne tienne pas le coup et que la défaite des armées signe l’arrêt de mort de la dictature de Poutine.
Il ne faut pas trop compter là-dessus. La nonchalance est un défaut européen inoculé par le néolibéralisme en foi duquel, il n’y aurait plus qu’une guerre économique entre les États. Notre inertie lors de l’envahissement de la Crimée a valu chez Poutine un excès de confiance dans son projet de reconquête de l’espace occupé par l’ex URSS. Il s’est cassé les dents sur des Ukrainiens bien déterminés à ne pas devenir une République croupion. Que cela nous serve de leçon.
Par ailleurs, des pays comme la Turquie, pourtant faisant partie de l’OTAN, l’Iran, la Syrie et quelques autres États, sans discernement des causes et des Droits de l’Homme, ont, d’une certaine manière, aidé l’envahisseur dans ses projets. C’est bien le moins que l’UE s’en souvienne dans ses diplomaties multiples, malgré un Charles Michel chèvrechoutiste, l’œil rivé sur Emmanuel Macron, son maître à penser.
Nous allons prendre un an de plus dans une semaine.
La guerre ne s’arrêtera pas de sitôt, sauf si les Russes en ont assez d’être promenés de mensonges en mensonges. Poutine ne paraît pas aux abois. Mais peut-on se fier à un maître d’œuvre qui pour conserver ses chances de rester au pouvoir, doit, à toute force, faire semblant d’être victorieux partout ?

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